CHAPITRE 7 –
LES HUGUENOTS, post # 2
LA DÉSILLUSION
À l’été 1608,
Samuel de Champlain et son équipe ont débarqué sur les bords du fleuve
St-Laurent à l’endroit que les Amérindiens appelaient « là où le fleuve se rétrécit » pour fonder la ville de Québec. Par la suite, des
centaines de huguenots persécutés en France pour leur foi
biblique sont venus s’établir dans la nouvelle colonie pour travailler à son
développement et pour y vivre en paix.
Mais, déjà en 1627, pour détruire la puissance politique et militaire des huguenots, le premier ministre du roi Louis XIII, le cardinal Richelieu,
a fait assiéger le port de La Rochelle et il a interdit l’accès aux huguenots en Nouvelle France. On a vite réalisé
qu’en coupant leur venue, la population de la colonie n’augmentait presque plus.
Finalement, malgré l’interdiction, on les tolérait,
mais on leur imposait des conditions pour venir en Nouvelle France. On leur
demandait d’abjurer de leur foi en signant des documents officiels. On leur
interdisait d’occuper des professions libérales telles que médecins,
apothicaires, sages-femmes, notaires, avocats, etc. Ils devaient être effacés.
Le catholicisme était la seule religion
autorisée à être pratiquée. Les huguenots devaient assister à la messe le
dimanche et envoyer leurs enfants se faire instruire dans les écoles
catholiques. Les mariages, les baptêmes et les sépultures devaient se faire à
l’Église officielle, la seule autorisée à maintenir aussi les registres d’état
civil. Ceux qui contestaient étaient passibles d’amende judiciaire avec confiscation
de leurs biens et de leurs Bibles. Ceux qui ne respectaient pas ces conditions
n’étaient pas enterrés dans le cimetière catholique, mais dans les champs.
Il n’y avait pas que
les huguenots qui étaient sous haute surveillance. Les Amérindiens qu’on
voulait convertir au catholicisme et assimiler aux coutumes des blancs étaient
aussi dans la mire des autorités religieuses. Elles ne toléraient pas la
dissidence. C’était un autre moyen d’imposer une seule religion.
Anita DeMers
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Référence bibliographique additionnelle à celles contenues dans mon livre:
Notre histoire. D'où venons-nous?
http://www.erq.qc.ca/français/notrehistoire.html
VUE DU PORT DE LA ROCHELLE AU 17e - peinture par Corot
"JE SAIS PRÉSERVER AVEC DIEU POUR PILOTE."
devise de la ville de la Rochelle
devise de la ville de la Rochelle
Du port de La Rochelle partaient la majorité des grands voiliers qui venaient en Nouvelle France.
Le Cardinal de Richelieu au siège de La Rochelle / Peinture d'Henri-Paul Motte en 1881
Le Cardinal de Richelieu au siège de La Rochelle / Peinture d'Henri-Paul Motte en 1881