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mercredi 20 février 2019


CHAPITRE 22 : LE 4E GRAND RÉVEIL SPIRITUEL DE L’HISTOIRE.
POST #1 – BILLY GRAHAM.

Au milieu du siècle dernier, avec la montée du christianisme évangélique aux États-Unis et le développement de la télévision, des émissions à contenu biblique ont commencé à être diffusées sur les ondes. Plusieurs télévangélistes annonçaient l’évangile du salut en Jésus-Christ.

Ici au Québec, plusieurs écoutaient ces émissions américaines ainsi que l’Heure de la Bonne Nouvelle, une émission de chez nous produite par Gaston Jolin. Elle est encore en ondes après plus de 55 ans de diffusion. D’autres prédicateurs francophones de l’Europe et du Québec ont commencé eux aussi à annoncer l’évangile en province.




Mais, l’artisan principal du grand réveil spirituel qui a suivi ces campagnes d’évangélisation fut Billy Graham. Son but principal était de proclamer la Bonne Nouvelle du salut en Jésus-Christ au monde entier. Il a prêché dans 185 pays, à des dizaines de milliers de personnes à la fois, même jusqu’à 1 million à Séoul en 1973. Son discours était simple et en conformité avec les Saintes Écritures. Il répétait souvent : « Jésus-Christ est le seul chemin qui mène à Dieu le Père. Il peut sauver parfaitement et gratuitement tous ceux qui mettent leur confiance en lui. Venez à lui, repentez-vous de votre conduite pour recevoir le pardon de vos péchés. » Puis, il invitait les gens à témoigner publiquement de leur engagement à Jésus-Christ en s’avançant.

Plusieurs croyaient à ce message de la Bible et acceptaient l’invitation de Billy Graham alors que d’autres restaient sceptiques à ces affirmations qu’ils trouvaient peu crédibles. Pourtant, la Bible est unique au monde par son harmonie. Tous les auteurs dépeignent le même Dieu avec les mêmes attributs (bonté, sainteté, justice, miséricorde, amour, etc.), celui qui est le créateur de l’univers et qui veut réconcilier avec lui-même l’être humain qui s’est rebellé contre lui. Partout dans la Bible, cette révolte est décrite comme étant le péché qui mérite la condamnation éternelle, mais que Jésus-Christ, son fils, a payé en mourant sur la croix et qui, maintenant, offre son salut gratuit à tous ceux qui mettent leur confiance en lui.

Dans sa 2e épître [1,21], l’apôtre Pierre écrit : « ... car ce n’est jamais par une volonté d’homme qu’une prophétie a été apportée, mais c’est poussés par le Saint-Esprit que des hommes ont parlé de la part de Dieu. » Les 66 livres reconnus de la Bible ont été écrits en 3 langues différentes (hébreu, araméen et grec), par quelque 40 auteurs ayant des styles littéraires différents; ces écrivains, de conditions culturelles et sociales variées, ont vécu sur 3 continents (Europe, Asie et Afrique) durant une période de 1600 ans. Ils n’étaient donc pas en mesure de s’entendre entre eux et de produire une œuvre comme celle-ci.

Aussi, la Bible est demeurée miraculeusement intacte à travers les siècles. Avant l’imprimerie, elle était écrite sur des matériaux fragiles tels que les tablettes d’argile, le papyrus (plante) et le parchemin (peau). On a dû copier et recopier manuellement les textes bibliques des milliers de fois pour pouvoir les préserver. Pour s’assurer de la fidélité totale des copies, une série de règles et de statistiques strictes [sorte d’encre, outils d’écriture, forme des lettres, nombre de lettres et d’espaces par ligne, etc.] était imposée au copiste. La copie devait être vérifiée à 3 reprises et sans aucune erreur pour qu’elle soit autorisée par la loi juive. Même encore aujourd’hui, pour la lecture publique à la synagogue, le judaïsme exige des rouleaux de la Torah écrits à la main par des scribes.


Plusieurs pourraient penser que les textes des Saintes Écritures ne sont pas fiables. Pourtant, aucune pièce de littérature provenant de l’antiquité ne possède une preuve bibliographique aussi bien documentée. Pour l’Ancien Testament uniquement, plus de 200 nouveaux rouleaux ont été découverts à Qumran en plus de ceux qui étaient déjà connus; pour le Nouveau Testament, en remontant jusqu’au 2e siècle, c’est plus de 6 000 témoins des manuscrits originaux qui sont identifiés. Comparés aux œuvres anciennes d’Homère, de César ou même de Shakespeare avec quelques dizaines ou centaines d’exemplaires, les textes bibliques sont définitivement dignes de confiance.


Avec Gutenberg, la Bible a été le premier livre imprimé et, aujourd’hui, il est le document le plus publié et le plus lu de l’histoire. On estime que la Bible est traduite, entièrement ou partiellement, dans près de la moitié des 6 900 langues ou dialectes parlés dans le monde. Selon l’Alliance biblique universelle, le texte biblique complet (Ancien et Nouveau Testaments) serait publié dans 542 langues, le Nouveau Testament dans 1324 langues, et des portions de l’un ou l’autre dans 1020 langues ou dialectes.

Le message central de la Bible, le même que celui prêché par Billy Graham transforme, encore aujourd’hui, la vie de ceux et celles qui y croient et qui mettent leur confiance en Jésus-Christ. Nous trouvons dans ce livre les réponses aux questions qui intriguent et qui tracassent l’être humain comme le mal, la mort et la vie après la mort. C’est aussi un livre rempli de sagesse utile pour cheminer notre vie sur terre.

Anita DeMers



NOTE : Le 21 février, il y aura 1 an que Billy Graham nous aura quittés. Avant son départ il disait : « Un jour, vous lirez ou vous entendrez que Billy Graham est mort. N’en croyez pas un traître mot. Je serai alors plus vivant que je ne le suis maintenant. J’aurai juste changé d’adresse; je serai alors dans la présence du Seigneur. »

Enseignement de Billy Graham sur YouTube - Qui est Jésus ? (en anglais, 42,36 min.)

Les manuscrits de la mer Morte (Page Facebook des DEQ)



La profession de scribe dans le judaïsme. Jean Taylor Friedman, scribe.
Par Sharon Gubbay Helfer, 16 mai 2010

POUR SE PROCURER LE LIVRE :
- Au format numérique PDF, disponible pour les portables, tablettes et cellulaires. Prix : 20$ CAD (15$ USD/15Euros env.), transport et taxes inclus :

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dimanche 3 février 2019


CHAPITRE 21 : CONFLITS INTERGÉNÉRATIONNELS,
POST #3 – LE SUICIDE, UNE ÉPIDÉMIE.

Il y aurait, sur notre belle planète, plus de 800 000 personnes qui se suicident chaque année selon un rapport de l’Organisation mondiale de la Santé publié en 2014, soit un décès toutes les 40 secondes. Et, les tentatives seraient 25 fois plus nombreuses encore que les suicides eux-mêmes selon l’Association québécoise de prévention du suicide. Pourquoi toutes ces pertes de vies humaines?  Ces pauvres gens n’arrivent plus à savourer le moment présent et sont préoccupés par leur avenir. Ils ne voient aucun espoir ni en ce monde ni en la vie future dans l’au-delà.



Il y a dans notre société beaucoup d’individualisme, d’égocentrisme et de solitude. En apparence, les gens suicidaires ont souvent l’air heureux, mais ils cachent leur détresse, ne sachant plus à quoi s’adonner ni à qui s’adresser pour retrouver le bonheur. C’est alors qu’ils élaborent des plans pour mettre fin à leur vie et en finir avec la souffrance constante. Ils deviennent des naufragés spirituels en ne croyant plus que Dieu peut les aider.

Pourtant on retrouve dans la Bible plein de paroles encourageantes. Le livre des Psaumes (139.15-16) dit : « Mon corps n’était pas caché devant toi lorsque j’ai été fait dans le secret, tissé dans les profondeurs de la terre. Je n’étais encore qu’une masse informe, mais tes yeux me voyaient, et sur ton livre étaient inscrits tous les jours qui m’étaient destinés avant qu’un seul d’entre eux n’existe. » Quand plus rien ne va dans notre vie, nous avons le privilège de crier notre détresse à Dieu. « ... C’est le Dieu d’éternité, l’Éternel, qui a créé les extrémités de la terre. Il ne se fatigue pas, il ne s’épuise pas. Son intelligence est impénétrable. Il donne de la force à celui qui est fatigué et il multiplie les ressources de celui qui est à bout. Ésaïe 40.28-29 » « Ceux qui se confient en l’Éternel renouvellent leur force. Éphésiens 2.8 »

Selon les Écritures, il existe chez l’être humain un ADN spirituel qui nous attache à Dieu. Dans Genèse 1.26 à 27, il est écrit : « Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance (...). Dieu créa l’homme à son image, il le créa à l’image de Dieu, il créa l’homme et la femme. » On peut tous constater que cela est vrai, car l’intelligence humaine est bien différente de celle des animaux par sa capacité à penser et à créer. Salomon a écrit dans l’Ecclésiaste 3.11 : « Il [Dieu] a même mis dans le cœur [de l’être humain] la pensée de l’éternité, même s’il ne peut pas comprendre [toute] l’œuvre que Dieu accomplit, du début [jusqu’]à la fin. »

Blaise Pascal, célèbre mathématicien et inventeur de la calculatrice Pascaline, disait qu’il y a dans le cœur de l’être humain un gouffre sans fond que Dieu seul peut combler, mais que l’homme essaye vainement de le remplir par toutes sortes d’autres choses qu’il trouve autour de lui (voir le texte intégral en bibliographie). Le travail, la famille, le sport, la connaissance intellectuelle, les activités sociales et la religion donnent de la satisfaction et de la valorisation intérieures, mais ne remplaceront jamais le besoin d’avoir une communion personnelle avec notre créateur. Les boissons fortes, les drogues puissantes, le sexe,  l’internet, les réseaux sociaux, les médias, les voyages et les vacances, aussi agréables soient-ils, n’arriveront jamais également à combler ce vide infini qui a la dimension de Dieu.

« ... [Jésus-]Christ est mort, bien plus, il est ressuscité, il est à la droite de Dieu et il intercède pour nous! Qui nous séparera de l’amour de Christ? Serait-ce la détresse, l’angoisse, la persécution, la faim, le dénuement, le danger ou l’épée? (...) En effet, j’ai l’assurance que ni la mort, ni la vie, ni les anges, ni les dominations, ni le présent, ni l’avenir, ni les puissances, ni la hauteur, ni la profondeur, ni aucune autre créature ne pourront nous séparer de l’amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ notre Seigneur. » Romains 8.34-35,38-39

Anita DeMers

POUR SE PROCURER LE LIVRE :
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Bibliographie additionnelle :
Pensées de Blaise Pascal, Chapitre X, Section VII, paragraphe 425, page 92, 1897, Paris, Léon Brunschvicg, éditeur.

Texte intégral de Pascal : « (...) il y a eu autrefois dans l’homme un véritable bonheur, dont il ne lui reste maintenant que la marque et la trace toute vide et qu’il essaye inutilement de remplir de tout ce qui l’environne, recherchant des choses absentes le secours qu’il n’obtient pas des présentes, mais qui en sont toutes incapables parce que ce gouffre infini ne peut être rempli que par un objet infini et immuable, c’est-à-dire que par Dieu même. Lui seul est son véritable bien. Et depuis qu’il l’a quitté c’est une chose étrange qu’il n’y a rien dans la nature qui n’ait été capable de lui en tenir la place, (...) »