CHAPITRE 21 : CONFLITS INTERGÉNÉRATIONNELS,
POST #2 - LA DÉPRESSION CHEZ LES BABY-BOOMERS
POST #2 - LA DÉPRESSION CHEZ LES BABY-BOOMERS
Les aînés de la génération silencieuse sont en
voie de disparition. Plusieurs d’entre eux nous ont déjà quittés pour
l’au-delà. Ceux qui tardent à partir en sont à l’hiver de leur vie. Nous les regardons
comme on regarde des héros : ils ont survécu à la Première et la Deuxième Guerre
mondiale, au crash économique des années 1930, à la grippe espagnole et à bien
d’autres tragédies encore.
Maintenant, ceux qui leur ont succédé, les
baby-boomers, sont déjà arrivés à l’automne de leur vie. C’est le temps pour eux
de passer le flambeau aux suivants. L’âge de la retraite est arrivé. On peut
dire que leur façon d’être et d’agir a fait couler beaucoup d’encre, et ça continue.
Ils ont été les artisans de plusieurs chantiers de grande envergure et de
réformes sociales. Ils ont tenu ferme depuis la Deuxième Guerre mondiale. Je
suis fière d’appartenir à cette génération grandiose.
Pour la plupart d’entre nous, c’est le
meilleur de notre vie que nous vivons présentement. Malheureusement, il n’en
est pas de même pour tous. La dépression afflige plusieurs des nôtres. Des
problèmes financiers, des handicaps, des maladies peuvent les affecter, surtout
s’ils ont vécu un divorce, l’abandon des leurs, un deuil ou la perte de leur autonomie.
Ils se sentent désespérés impuissants, inutiles, angoissés. Ils ont de la
difficulté à s’alimenter et à dormir.
Ces malheureux croient que la vie a perdu son
sens et qu’ils n’ont plus raison de vivre. Alors, ils s’isolent, se
culpabilisent et ressentent de l’amertume. Ceci les amène souvent à avoir des
idées suicidaires. Selon un rapport de l’Organisation Mondiale de la Santé paru
en 2014, les personnes âgées, surtout les hommes, affichent les taux de suicide
les plus élevés au monde. Même si certains professionnels de la santé affirment
que cela fait partie du processus normal de vieillissement, il n’en est pas
ainsi. Ce problème peut être traité. Il faut tendre la main à ces aînés
dépressifs pour leur redonner espoir.
Leur condition est encore pire quand ces
derniers ne croient pas en Dieu. Ils désirent en finir au plus vite avec leur
existence, parce qu’ils ont la conviction que leur souffrance va s’arrêter instantanément
et qu’ils n’auront plus conscience de ce qui va arriver par la suite. Il est
bon d’établir des dialogues francs à partir des Saintes Écritures pour que les
personnes sachent ce que la Bible dit sur Dieu, l’au-delà et la vie après la
mort. Elles doivent apprécier la fin du voyage terrestre et imaginer la Gloire
de Dieu. Il ne faut pas oublier que, même sur terre, Dieu répond à nos prières
et nous accorde sa paix et sa joie pour une vie meilleure ici-bas, puis une vie
glorieuse dans l’éternité.
Dans Jean 11.25, Jésus dit : « C’est
moi qui suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, même s’il
meurt ». Puis, dans l’Apocalypse 21.4, la Parole de Dieu dit : « Il
essuiera toute larme de leurs yeux, la mort ne sera plus et il n’y aura plus ni
deuil, ni cri, ni douleur, car ce qui existait avant a disparu. »
Anita DeMers
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