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vendredi 29 septembre 2017

CHAPITRE 12  LA PREMIÈRE GUERRE MONDIALE ET LA GRANDE DÉPRESSION POST #1 : LE 20E SIÈCLE UN TEMPS DE DÉSOLATION EXTRÊME


Le 19e siècle a été caractérisé par de Grands Réveils spirituels qui ont amené beaucoup de personnes à se tourner vers Dieu. Après ce temps de grandes bénédictions, le 20e siècle a été marqué par une désolation extrême occasionnée par 2 grandes guerres mondiales, 2 génocides, 1 pandémie, 1 crise économique internationale, des bommes atomiques entraînant ainsi des centaines de millions de morts, de blessés et de familles brisées. Tout au long de l’histoire, nous pouvons constater que le bien et le mal s’entrechoquent régulièrement.

En voici un aperçu. Pendant que la Première Guerre sévissait en Europe, les dirigeants de l’Empire ottoman associé à l’Allemagne et à l’Autriche procédaient à la déportation de ses populations chrétiennes arméniennes, prétextant qu’elles représentaient un danger pour leur empire. Pendant les longs déplacements de millions d’hommes, de femmes, d’enfants et de vieillards, les soldats ottomans les massacraient chemin faisant ou les laissaient mourir d’épuisement.

Aussi, la Première Guerre mondiale a déchiré plusieurs pays pendant plus de 4 ans. Il y a eu encore des millions de morts, de blessés, de handicapés et de familles brisées. On enterrait encore les morts de la guerre, que la grippe espagnole faisait son apparition au printemps 1918. En 1 an, on estime que cette maladie a tué 50 millions de personnes, soit 5 fois plus que la guerre elle-même qui avait duré près de 5 ans.

Anita DeMers

Pour se procurer le livre :
-          En Amérique du Nord : http : //www.deq.ca/fr/publications/imprimes_coffrets/index~p4.html
-          En Europe : dans les librairies de La Maison de la Bible; on peut également réserver dans les librairies chrétiennes de la CLC France.

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vendredi 22 septembre 2017

CHAPITRE 11  AU-DELÀ DES MONTAGNES, POST #3: 
MAURICE DUPLESSIS : LE BRAS POLITIQUE DES ULTRAMONTAINS AU QUÉBEC.



Quand Maurice Duplessis est devenu premier ministre du Québec, l’épiscopat ultramontain était soulagé, car il avait un fervent allié à leur cause. Comme chef du gouvernement, Maurice Duplessis a laissé aux communautés religieuses, aux organismes diocésains et paroissiaux, le monopole de l’éducation, des services de santé, des services sociaux et la gestion du registre de l’état civil rattaché à la pratique religieuse. Duplessis les soutenait à coup de généreuses subventions. On disait de lui et de l’Église catholique qu’ils travaillaient main dans la main à la direction du Québec.

Ainsi, l’Église catholique est devenue omniprésente partout. Les Québécois francophones sont devenus le peuple le plus religieux de la terre. On les encourageait à ériger sur leur propriété des grottes ou de petites chapelles à la Vierge Marie. Mgrs Laflèche et Bourget ont fait ériger à Montréal la Cathédrale Marie-Reine-du-Monde, une réplique à l’échelle de la Basilique St-Pierre-de-Rome. Pour stimuler la ferveur des croyants, les ultramontains exhortaient fortement leurs fidèles à fréquenter divers sanctuaires et lieux de pèlerinages.

Cathédrale Marie-Reine-du-Monde - www.diocesemontreal.org

Aussi, l’Église affirmait qu’elle était celle qui avait assuré la survie de la société canadienne-française, de ses coutumes, de ses mœurs et de sa langue. Pourtant, qui étaient les premiers habitants et colonisateurs de la Nouvelle France ? Les Amérindiens, les huguenots français, les coureurs des bois, les métis, les Filles du roi, les loyalistes américains, les Acadiens, les marins étrangers qui accompagnaient les explorateurs. Nous sommes en droit de nous demander : qui sont réellement les Québécois de souche?

Anita DeMers

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QUELQUES LIEUX DE PÈLERINAGES CONNUS AU QUÉBEC.
 Le sanctuaire Notre-Dame-du-Cap au Cap-de-la-Madeleine, Trois-Rivières


 L'Oratoire St-Joseph à Montréal


Le sanctuaire Ste-Anne-de-Beaupré à Ste-Anne-de-Beaupré, près de la ville Québec

samedi 9 septembre 2017

CHAPITRE 11  AU-DELÀ DES MONTAGNES, 
POST #2 : LES ULTRAMONTAINS



Au début du 19e siècle, des évêques, dont Mgr Lartigue, craignaient de perdre leur emprise sur la population québécoise, en majorité francophone et catholique. Pour contrer cela, ils ont implanté au Québec l’Ultramontanisme, une philosophie qui a vu le jour en France au Moyen-âge, à l’époque des guerres de religion. Ce mouvement de pensée a dominé sur notre société de 1825 jusqu’à la Révolution tranquille.

Selon cette idéologie, l’autorité du pape n’avait pas de frontières et devait s’exercer «au-delà des montagnes», partout sur la terre. Les partisans de cette pensée, les ultramontains, disaient que leur gouvernement religieux était parfait et que son pouvoir spirituel était supérieur à tout pouvoir temporel. Selon eux, l’Église était une armée, sans démocratie, où tous les membres étaient soumis à l’autorité absolue et au pouvoir infaillible du pape. Toute désobéissance à l’autorité établie était inacceptable.

Les ultramontains se croyaient investis d’une mission divine pour protéger et propager le catholicisme sur cette terre d’Amérique. L’éducation devait être sous le contrôle absolu de l’Église et les lois du pays devaient être conformes au droit canonique. Les plus radicaux auraient voulu qu’un Québec souverain soit «une théocratie catholique dirigée par le clergé».

Toujours selon les ultramontains, la mission fondamentale des Canadiens français était de cultiver la terre. L’Église était la seule institution capable, selon eux, de résister à la laïcisation des francophones. Tous ceux qui s’opposaient à cette vision caricaturale étaient traités de «libéraux» qu’on associait à l’enfer, en raison du «rouge» de leur couleur politique. Pendant longtemps, les Québécois ont été coincés entre un gouvernement anglais qui les brimait et un pouvoir religieux qui dominait leur vie et leur conscience.

Anita DeMers

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samedi 2 septembre 2017

CHAPITRE 11 – AU-DELÀ DES MONTAGNES, 
POST #1: PIOPOLIS : LA VILLE DE PIE

En 1860, le Vatican, appelé à l’époque les États pontificaux, occupait 20 % de l’italie actuelle et la séparait en deux, d’une mer à l’autre. Les politiciens italiens trouvaient cette situation inacceptable et ont voulu réunifier le pays. Le général Garibaldi, militaire de carrière, s’est mis à la tâche de faire l’unité du territoire italien.

Mais, le pape Pie IX n’était pas d’accord de céder du terrain pour cette réunification. Il s’y est opposé fortement, prétextant que le Saint-Siège avait tous les droits de propriété. Après un débat juridique passionné, le document du pape s’est avéré être un faux.  

Dans une première bataille contre les troupes italiennes, le 1/3 du territoire pontifical a été perdu. Pour affronter l’envahisseur italien, le pape Pie IX s’est constitué une armée, les zouaves pontificaux, en faisant appel à des volontaires catholiques de 22 pays dont le Canada. On leur demandait de défendre les valeurs de l’Église.



Mgr Bourget, évêque de Montréal, a vu là une bonne occasion de stimuler la ferveur catholique au profit de l’Église. Il a fait parvenir, à chaque paroisse de son diocèse, une lettre expliquant la situation. Il exigeait non seulement une contribution financière de chacune d’elles, mais aussi une liste de noms de bons pratiquants prêts à s’enrôler dans cette armée religieuse. Chacun d’eux devait être prêt à donner sa vie pour leur chef et pour la défense du territoire papal. La nouvelle a fait le tour du Québec.

Pendant 10 ans, des volontaires de divers pays, dont le Canada, ont porté secours au pape et au Saint-Siège. En 1870, l’armée italienne avait conquis totalement les terres pontificales.

À leur retour en sol canadien, le gouvernement du Québec qui recrutait des citoyens pour la colonisation des régions a offert aux zouaves qui avaient participé à la guerre en Italie d’acquérir des terres à défricher près de Lac-Mégantic en Estrie. Une nouvelle municipalité a été fondée en l’honneur du pape Pie IX pour qui les zouaves avaient combattu. On a donné au nouveau village le nom de PIOPOLIS. D’autres Canadiens français se sont joints à eux, au désespoir des loyalistes anglophones qui habitaient déjà le secteur. Près du quai de la municipalité de Piopolis, une halte routière appelée Halte des Zouaves témoigne aujourd’hui de ce passé historique.




Anita DeMers


Pour se procurer «Vérités qui dérangent... ou mensonges qui rassurent?» :

-          En Amérique : commander sur le site web de l’éditeur Distributions évangéliques du Québec (DEQ.CA) à http://www.deq.ca/fr/publications/imprimes_coffrets/index~p4.html

-          En Europe : dans les librairies de La Maison de la Bible. On peut également réserver dans les librairies chrétiennes CLC.

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