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vendredi 28 septembre 2018


CHAPITRE 20 : UNE SOCIÉTÉ EN QUÊTE DE SON IDENTITÉ, 
POST #1 : LA GÉNÉRATION X (1960-80) ET LES ENFANTS « ROIS »

Dans les années 1970, le plus grand défi pour nous, jeunes baby-boomers, qui recherchions plus de stabilité, était de fonder une famille. Avec nos idées de grandeur, notre désir le plus cher était de bâtir un bel avenir pour nous et nos enfants. Nous avions la certitude de pouvoir faire mieux que nos parents et, surtout, nous ne voulions pas que nos descendants connaissent la discipline militaire et la pauvreté que nous avions vécues.

Après avoir consulté les écrits des grands auteurs sur la façon d’éduquer nos enfants, la règle d’or semblait être de les laisser faire leurs propres choix, en toute liberté. Pour éviter de les brimer, Il ne fallait surtout pas leur dire un « non » catégorique. C’était, selon les experts de l’époque, la meilleure manière de faire de nos enfants des êtres doués et confiants dans la vie. Nous nous disions qu’en grandissant, ils verraient la différence et seraient reconnaissants des sacrifices que nous avions faits pour leur assurer une enfance meilleure. Sans en connaître les conséquences, nous étions passés d’un extrême à l’autre dans notre façon d’éduquer nos enfants.

Mais, en grandissant, nos rejetons trouvaient normal que notre attention soit toujours porter vers eux et que nous répondions à tous leurs désirs, même avant nos propres besoins. Et, même si on leur expliquait que notre enfance avait été beaucoup plus difficile que la leur, ils ne pouvaient pas concevoir cela. Plusieurs sont devenus des enfants « Rois ». Tout devait graviter autour d’eux : ils exigeaient le maximum, mais refusaient de donner quoi que ce soit. Habitués à tout recevoir, nos petits rois n’avaient pas le sens des responsabilités et manquaient de bienveillance envers leur entourage. Ils ne se sentaient coupables de rien ; c’était toujours la faute des autres.

Devenus adolescents, ces enfants « rois » prenaient plaisir à choquer les gens par leur habillement, leur allure et leur comportement. Plusieurs décrochaient de l’école, vivaient en vagabond et recherchaient les aventures folles et les émotions fortes. Les relations sexuelles étaient pratiques courantes. Aussi, on a vu apparaître l’épidémie du SIDA et une augmentation rapide des maladies vénériennes. Cette jeunesse avait perdu ses repères ou les rejetait tout simplement. Certains avouaient que la débauche à laquelle ils s’adonnaient était un moyen d’oublier leur malheur et d’exprimer leur détresse. Ils se sentaient seuls et perdus dans un monde individualiste.

Aussi, à la même période, bon nombre de papas et, parfois, de mamans désertaient le foyer pour vivre leur vie personnelle, abandonnant du même coup leur rôle parental et leurs responsabilités familiales. Les jeunes ne pouvaient plus compter sur leurs parents pour leur servir de modèle et les guider dans la vie. Plusieurs en ont été blessés, fragilisés par ce manque d’encadrement familial et spirituel. On a dit de cette génération qu’elle avait été « sacrifiée » ou « perdue ». Mais, certainement pas aux yeux de Dieu.

Anita DeMers

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vendredi 14 septembre 2018


CHAPITRE 19 : DES RÉVOLUTIONS TRANQUILLES, PARTIE 2 : VATICAN II
POST #4 : LES RÉVOLUTIONS MORALES.

La pause estivale étant terminée, je reprends mes posts pour la suite de mon livre VÉRITÉS QUI DÉRANGENT... OU MENSONGES QUI RASSURENT? Il me reste quelques chapitres à parcourir avant de terminer le tout. Mon but est de vous donner un aperçu du contenu de ce livre et le goût de le parcourir dans son entier.



Nous nous étions arrêtés sur l’œcuménisme, au chapitre 19. Le Concile Vatican II a fortement influencé la manière de vivre des générations qui en ont été choquées, scandalisées, révoltés... La religion catholique n’était plus un obstacle à l’émancipation des individus. Aussi, pour ajouter davantage à la confusion spirituelle, une foule de groupes ésotériques est apparue. Chacun de ces groupes préconisait sa propre vision du monde surnaturel avec leurs croyances mystiques basées sur les sciences occultes bien loin des fondements bibliques.

Notre société a ainsi connu des bouleversements moraux sans précédent. Ne sachant plus à quel fondement spirituel s’accrocher, plusieurs adultes se contentaient de développer leur croissance personnelle. Les jeunes générations ne pouvaient plus compter sur leurs aînés pour les orienter moralement, car, eux-mêmes, avaient perdu leurs points de repère. Les valeurs traditionnelles avaient fait place à une foule de choix dont on ne soupçonnait pas encore toutes les conséquences.

Bon nombre de baby-boomers s’étaient mis à rechercher le plaisir avant tout : alcool, drogues, luxure, etc. Les hippies, adeptes de la liberté totale et de l’amour libre, aimaient se réunir par milliers dans les champs pour écouter pendant des jours des chanteurs psychédéliques et prendre des drogues. Des troupes de motards s’organisaient et envahissaient les routes en nuages bruyants.

Il y avait une effervescence nouvelle partout dans la société. La jeunesse, pleine de rêves et d’espoir, croyait que tout était possible et que ça ne finirait jamais. C’était l’euphorie! Mais, graduellement, l’enthousiasme et la solidarité ont fait place au désintéressement et à l’individualisme, puis à l’égoïsme. Certains individus s’enrichissaient de plus en plus alors que d’autres s’appauvrissaient constamment. Beaucoup de gens ont choisi de vivre leur vie comme bon leur semblait, en ignorant leur entourage.

Le nombre de divorces a augmenté, même chez les personnes mariées depuis longtemps. Et les unions libres se sont accrues grandement, surtout au Québec. Les enfants se sentaient tiraillés d’une famille à l’autre et abandonnés par leurs parents biologiques. Plusieurs exprimaient haut et fort leur mal de vivre dans cette société où les bonnes valeurs avaient été ébranlées.

Anita DeMers
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Très bientôt, le livre vous sera offert en format numérique PDF sur le site des Éditions DEQ. À surveiller!
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