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dimanche 28 avril 2019


CHAPITRE 22 : LE 4E GRAND RÉVEIL SPIRITUEL DE L’HISTOIRE.
POST #3 – GERMAIN CHOUINARD.

Dès l’âge de 15 ans, Germain Chouinard entrait au collège de la Société Saint-Paul de Sherbrooke pour y poursuivre ses études secondaires et collégiales. Tout en travaillant à sa formation académique, il apportait sa contribution au ministère d’édition de la communauté.

Pendant les quelques années de son séjour au sein de cette société (devenue plus tard Médiaspaul), il a appris toutes les étapes de fabrication d’un livre (composition, correction, impression et reliure) ainsi que l’entreposage requis pour préserver les stocks. Il a travaillé également à la librairie comme préposé aux rayons, aux commandes, aux expéditions outremer, à la facturation et à la comptabilité. Aussi, il effectuait des livraisons locales à bicyclette.


Après avoir fait des études classiques au collège d’Alzon de Bury et au séminaire de Sherbrooke pour y apprendre le latin, le grec, les civilisations gréco-romaines ainsi que la littérature française, Germain a complété un bac en microbiologie à l’Université de Sherbrooke. L’automne suivant, il rejoignait, à titre d’assistant, un groupe de recherche en physiologie animale de cette même université. Une des tâches qu’on lui avait confiée était celle d’établir, en collaboration avec l’Institut canadien de l’information scientifique et technique d’Ottawa, les profils automatisés pour les besoins en littérature scientifique des chercheurs.

Quelques mois plus tard, l’Université de Sherbrooke était à la recherche d’une personne ayant une formation universitaire en science de la vie. Le directeur du Service des bibliothèques de l’université a approché Germain pour qu’il pose sa candidature au poste de directeur de la Bibliothèque de la faculté de médecine (devenue plus tard la Bibliothèque des Sciences de la Santé). Le candidat devrait faire une maîtrise à la School of Library Information Sciences (MLIS) de l’University Western Ontario (UWO). Cette école, grâce à l’intégration des nouvelles technologies et l’usage d’un superordinateur central dans son curriculum, était réputée offrir un des meilleurs programmes en sciences de l’information en Amérique du Nord.

Considérant que cette formation était une belle continuité avec ce qu’il avait appris dans sa jeunesse, Germain a décidé de poser sa candidature et d’accepter l’emploi qui lui était offert. L’Université de Sherbrooke lui a accordé une bourse d’un an et la garantie d’occuper le poste promis, à la condition d’obtenir sa maîtrise en Sciences de l’information et de s’engager pour 3 ans à travailler pour l’université. À la mi-décembre, nous sommes partis toute la famille vivre à London.

Dès les débuts de sa maîtrise, mon mari a vite réalisé que les ordinateurs et l’informatique le passionnait énormément. Dans les années 70, les ordinateurs n’étaient encore qu’une énorme machine à calculer rapidement des millions de chiffres et d’équations. Cependant, quelques mordus d’informatique et de technologie cherchaient à utiliser ces super machines pour traiter et manipuler des mots et du texte au lieu des nombres. L’École des Sciences de l’Information de l’UWO avait été une pionnière en ce domaine en intégrant ces nouvelles applications à son programme et en utilisant l’ordinateur central et les terminaux de l’université.

Germain recevait des cours théoriques sur la manière d’utiliser ces nouvelles technologies pour traiter des textes, par la suite, il devait apprendre à construire des banques de données textuelles, à élaborer des programmes informatiques pour les manipuler, puis à les tester en situation réelle sur l’ordinateur.

À son retour de London, Germain a commencé son travail à la bibliothèque de la Faculté de médecine. Son supérieur du Service des bibliothèques, lui même ingénieur et passionné de nouvelles technologies, désirait que Germain mette en place des systèmes automatisés appropriés pour augmenter et faciliter l’accès à l’information biomédicale pour le bénéfice de la communauté universitaire. Sans le réaliser, tout au long de ces années, Dieu avait préparé mon mari, Germain Chouinard, pour un grand défi qu’il allait réaliser quelques années plus tard avec Jack Cochrane qu’il ne connaissait pas encore.

Éphésiens 2.10 Oui, c’est Dieu qui nous a faits. Il nous a créés dans le Christ Jésus pour que nous menions une vie riche en actions bonnes. Et ces actions, Dieu les a préparées pour que nous les fassions. PDV-2017

Historique à suivre...

Anita DeMers

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lundi 1 avril 2019


CHAPITRE 22 : LE 4E GRAND RÉVEIL SPIRITUEL DE L’HISTOIRE.
POST #2 – JACK COCHRANE.

En 1954, à part quelques protestants anglophones, les chrétiens évangéliques étaient très rares dans notre milieu francophone. L’Église catholique occupait une place prépondérante dans la vie familiale, sociale, syndicale, économique et politique du Québec. À cette époque, elle administrait encore les écoles, les hôpitaux et les services sociaux de la province tout en exerçant une influence dominante dans plusieurs secteurs, dont celui des croyances religieuses.

Jack Cochrane venait de terminer ses études bibliques et théologiques au Dallas Theological Seminary du Texas quand on l’a appelé à venir enseigner à l’Institut biblique Béthel qui avait ouvert ses portes quelques années auparavant à Lennoxville. Avec son épouse Joyce et ses jeunes enfants, il était venu s’établir à Sherbrooke, QC. Très tôt, cet homme a vu la nécessité de commencer un groupe évangélique pour annoncer l’évangile et enseigner la Bible à nos concitoyens. Accompagné de quelques étudiants de l’institut biblique, il s’était mis à la tâche. Il répétait souvent : «Le salut est l’œuvre de Dieu; c’est Lui qui donne la foi et c’est Lui qui sauve!»

Malgré les fortes pressions de la part du clergé catholique, Jack invitait les gens à venir chez lui étudier les Saintes Écritures.  Toutes les semaines, il tenait des rencontres le dimanche matin, le dimanche soir et, de nouveau le mardi soir, pour prier, faire des études bibliques et répondre aux questions des participants qui voulaient en apprendre davantage. Son épouse jouait de l’harmonium pour accompagner les cantiques ou racontait des histoires bibliques aux plus jeunes. Avant et après les réunions, ce missionnaire zélé devait souvent faire plus d’un voyage pour aller reconduire en auto ceux et celles qui n’avaient pas de moyens de transport. Après quelques années, le groupe comptait 35 personnes dont 20 étaient des membres assidus.

Aussi, Jack devait partager son temps entre sa famille, l’institut biblique et l’église naissante. Malgré les temps difficiles, il ne se décourageait pas. En 1964, il a jugé bon qu’il était temps de passer le flambeau à un pasteur à plein temps, Jacques Alexanian. La famille s’étant agrandi et les besoins financiers aussi, Jack a accepté un poste de professeur en linguistique à l’Université de Sherbrooke. Il a continué d’enseigner à temps partiel à Béthel et au Séminaire baptiste ainsi qu’à des églises évangéliques qui le sollicitaient pour partager la Parole de Dieu. Quand des chrétiens songeaient à construire un bâtiment pour y tenir leurs rencontres, ils faisaient de nouveau appel à lui pour dessiner les plans puisqu’il était aussi architecte de profession.

Jack Cochrane était un homme infatigable, rempli de compassion pour notre peuple qui ne connaissait pratiquement rien de la Parole de Dieu et qui était à la recherche de son identité spirituelle. Il ne pouvait pas rester indifférent. L’avènement de la «Révolution tranquille» avait apporté à notre société québécoise une grande liberté de conscience, mais aussi une variété de croyances diverses qui créaient de la confusion. Les évangéliques étaient heureux d’être les porteurs de bonnes nouvelles, en particulier celle du salut gratuit en Jésus-Christ.

La Bible nous parle de cette histoire d’amour entre Dieu et l’être humain. Elle relate les motifs qui ont poussé Jésus-Christ à venir sur notre planète Terre : sa naissance, ses enseignements, sa mort sur la croix, sa résurrection, ses liens étroits avec son Père et l’influence du St-Esprit dans nos vies. Le mot grec pour «évangile» signifie «bonne nouvelle». [Luc 2.10-11 Mais l'ange leur dit (aux bergers): «N’ayez pas peur, car je vous annonce une bonne nouvelle qui sera une source de grande joie pour tout le peuple: aujourd'hui, dans la ville de David, il vous est né un Sauveur qui est le Messie, le Seigneur.]

Anita DeMers

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