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jeudi 26 octobre 2017

CHAPITRE 13  LA FACE CACHÉE DE LA SECONDE GUERRE MONDIALE
POST #1 : ENTENTE ENTRE L’ÉGLISE CATHOLIQUE ET LE RÉGIME NAZI

En 1933, Hitler fut nommé chancelier de l’Allemagne avec les pleins pouvoirs. Il a implanté rapidement un régime fasciste totalitaire. Hitler voulait redonner à l’Allemagne la gloire qu’elle avait perdue avec la 1re guerre mondiale et instaurer un prestigieux empire de 1000 ans, le IIIe Reich. Selon l’idéologie nazie, les personnes aryennes appartenaient à une race supérieure et elles devaient dominer.

Tous ceux qui manifestaient de l’opposition étaient muselés. Déjà, les premiers camps de concentration avaient fait leur apparition. Hitler voulait écarter de la société tous ceux qu’il jugeait indésirables ou de races inférieures : les Juifs, les gitans, les handicapés, les mésadaptés sociaux, les homosexuels, les noirs, les Témoins de Jéhova, les communistes, etc.

Malgré la ségrégation qui se déroulait dans le pays à la connaissance de tout le monde, le pape Pie XI  tenait à négocier une entente avec le nouveau régime nazi. Son objectif était de protéger les institutions catholiques qui desservaient le tiers de la population d’Allemagne. Le cardinal Pacelli, le futur Pie XII, fut mandaté pour négocier.

Hitler n’était pas intéressé de faire cette entente, mais après avoir obtenu la non-intervention de l’Église dans les affaires de l’État, l’abolition du parti politique catholique Zentrum, le soutien de l’Église à son gouvernement et un droit de veto sur la nomination des évêques et archevêques du pays, Hitler était satisfait des accords conclus.

Le concordat fut donc signé à Rome en juillet 1933 entre le Vatican et le régime nazi. Le même jour, le président de la conférence des évêques d’Allemagne, le cardinal Adolf Bertram, a fait parvenir à Hitler une lettre pour le remercier et l’assurer de sa collaboration. Quelques semaines plus tard, des messes d’Action de grâce étaient célébrées en son honneur dans toutes les églises catholiques d’Allemagne.

Malheureusement, avec la signature d’un tel concordat, l’Église catholique dans son ensemble a dû fermer les yeux sur les atrocités qui ont eu cours en Allemagne contre certaines minorités, dont 6 millions de Juifs.


Anita DeMers

Pour se procurer le livre :
-          En Amérique du Nord : http://www.deq.ca/fr/publications/imprimes_coffrets/index~p4.html
-          En Europe : dans les librairies de La Maison de la Bible; on peut également réserver dans les librairies chrétiennes de la CLC France.

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samedi 14 octobre 2017

CHAPITRE 12  LA PREMIÈRE GUERRE MONDIALE ET LA GRANDE DÉPRESSION POST #3 : LA CRISE ÉCONOMIQUE DU MARDI NOIR...

Le 29 octobre 1929, c’était le krach boursier du plus grand centre financier du monde : New York. En 5 jours, le Dow Jones de Wall Street a chuté de 66 %, amenant du même coup l’effondrement de toutes les actions de la bourse et des monnaies de tous les pays. L’argent n’avait plus de valeur. Ce jour fut appelé le « mardi noir ».

Pendant 10 ans, les conséquences furent terribles sur l’économie, particulièrement au Canada. La souffrance des gens avait provoqué une crise morale encore jamais vue. C’était la grande..., la très grande misère! L’argent manquait pour tout : nourriture, vêtements, chaussures, médicaments, chauffage, etc. Des familles entières étaient chassées de leur logement qu’ils n’arrivaient plus à payer. Les gens étaient devenus des migrants dans leur propre pays, comme la famille de Ray Chalifoux qui avait dû s’expatrier aux États-Unis pour trouver du travail. 

Voir leur histoire sur ces liens:



Durant cette période, les médecins faisaient couramment état du scorbut et d’autres maladies causées par la malnutrition. Les gens mouraient de pneumonie ou de tuberculose en raison de leur condition de vie difficile. Ma propre famille vivait en Gaspésie à cette époque. Elle avait dû passer un hiver dans une étable abandonnée où 5 chevaux étaient morts de fièvre typhoïde quelques mois auparavant : trois de mes sœurs étaient décédées, ma mère a été hospitalisée pour fièvre typhoïde et mon père a contracté la tuberculose. Heureusement que je n’étais pas encore née... (extrait de ma biographie : Mes Pas sur la Plage).

Tous ces cataclysmes du début du siècle avaient engendré des centaines de millions de morts, de blessés, de handicapés et une misère humaine sans précédent dans plusieurs pays de la planète. On en voyait les vestiges partout. Beaucoup de gens priaient pour que l’horreur finisse par s’arrêter.

Anita DeMers

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samedi 7 octobre 2017

CHAPITRE 12  LA PREMIÈRE GUERRE MONDIALE ET LA GRANDE DÉPRESSION POST #2 : LE PLUS PETIT PAYS DU MONDE...

Mussolini fut élu président du Royaume d’Italie en 1922. Il se considérait le chef providentiel ayant toutes les qualités requises pour gérer le pays en maître. Il imposa un régime politique dont il était le fondateur : le « fascisme », un système autoritaire, antisocial et antisyndical. Opposées à la démocratie et aux droits de la personne, la virilité et la rudesse des hommes étaient valorisées; on ne réservait aux femmes qu’un rôle maternel. Selon lui, les plus faibles devaient être soumis aux plus forts. Aussi, il ne reconnaissait pas l’égalité des sexes, des races et des peuples. Quelques années plus tard, le « nazisme » poussait à l’extrême ces idées racistes et discriminatoires.

En 1929, des négociations ont été entreprises entre Mussolini et Pie XI. Le pape désirait que le Vatican ait son territoire et qu’il soit un état indépendant. Depuis la perte des États pontificaux et la victoire de l’Italie sur les zouaves, le Vatican ne possédait aucun territoire à lui. Sans un pays à gouverner, le pape ne pouvait pas exercer de rôle politique auprès des autres États du monde.

Des accords bilatéraux ont été signés à Latran entre le gouvernement fasciste de Mussolini et la papauté. Pie XI a obtenu la souveraineté sur l’État du Vatican, un territoire enclavé de 0,44 km2 dans la ville de Rome. Le pape obtenait du même coup un statut légal qui permettait au St-Siège de faire partie des institutions internationales. Avec ses 804 habitants (2017), l’État du Vatican est toujours le plus petit pays du monde.


Voici quelques autres clauses importantes de ce concordat religieux :
-          L’Italie a remis au Vatican une généreuse contribution financière en compensation pour la perte des États pontificaux;
-          L’Italie s’engageait à assurer la protection du Vatican;
-          Le catholicisme fut déclaré la religion officielle de l’Italie;
-          L’État italien avait un droit de regard sur la nomination des évêques, en particulier ceux de Rome;
-          Les évêques devaient prêter serment de fidélité au chef d’Italie;
-          L’Église accordait son soutien au gouvernement fasciste de Mussolini, que le pape considérait comme « un envoyé, un protégé de la divine Providence ».

Anita DeMers

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Maquette de la Cité du Vatican - fr.wikipedia.org

it.wikipedia.org