HISTORIQUE DES DISTRIBUTIONS ÉVANGÉLIQUES DU QUÉBEC
UN GRAND COUP DE CŒUR - POST # 8
Au début des années 80,
la technologie informatique nous a permis de publier la première concordance
complète de la Bible en français. C’est à partir de cette victoire que les
Distributions Évangéliques du Québec ont pu apporter des modifications, des
corrections et des améliorations à leurs bases de données. L’objectif était de
publier une nouvelle version de la concordance avec les mots français regroupés
sous leurs lemmes, puis de relier chacun d’eux aux mots originaux hébreux et
grecs par le biais des numéros Cochrane.
La première étape de ce long travail
a débuté en 1983 par la lemmatisation des mots français (regroupement des mots
selon leur entrée dans un dictionnaire) et la séparation sélective des
homographes (mots ayant la même orthographe, mais des sens différents). Exécutée
par Jack Cochrane, le linguiste de l’équipe, cette étape comprenait également
l’enregistrement informatique de tous les lemmes du lexique hébreu, soit 8708
mots ordonnés et numérotés, puis tous les lemmes du lexique grec, soit 5503
mots ordonnés et numérotés. Pour y arriver, Germain Chouinard avait configuré, par
programmation BASIC, les touches d’un ordinateur japonais IF 800 pour
qu’elles affichent à l’écran soit des caractères français, soit des caractères
hébreux, soit des caractères grecs. Quand Jack avait besoin du clavier
français, hébreu ou grec, il n’avait qu’à activer les programmes appropriés pour
entrer les lemmes dans leur langage d’origine.
Pendant que ce travail de
lemmatisation et de séparation des homographes se faisait, une autre équipe enregistrait
sur micro-ordinateur à disquettes les numéros des lemmes, toutes les références
bibliques pour chacun d'eux et les équivalents français susceptibles de se
retrouver dans le texte biblique. Pendant plusieurs mois, nous avons été 4
personnes à nous reléguer, deux par deux, pour accomplir cette tâche colossale.
Tous les soirs Germain Chouinard nous préparait des données à saisir à
l’ordinateur et le lendemain nous les entrions : une personne lisait les données
à entrer au clavier et l’autre les tapait. Il a fallu faire ce travail autant pour
l’Ancien Testament que le Nouveau Testament.
Par la suite, les disquettes
contenant ces données ont été envoyées au Service informatique de l’Université
de Sherbrooke. Comme pour la production de la concordance, ce fut une
utilisation combinée de micro-ordinateurs pour le travail nécessitant l’intervention
humaine et de l’ordinateur central pour le traitement rapide de grandes quantités
de données. En faisant ordonner par l’ordinateur central les références
bibliques, verset par verset, puis comparer par les lemmes français de la
concordance biblique avec ceux des lemmes grecs, puis des lemmes hébreux, le
super ordinateur a réussi à faire automatiquement 75 % du travail de l’appariement.
Il restait 25% de
vérification à faire manuellement soit pour confirmer, soit pour corriger les
lemmes à garder sous chacune des références bibliques. Dans la très grande
majorité des cas, des expressions étaient en cause dans une langue ou dans l’autre;
parfois c’était le mot qui n’était pas traduit. La vérification de tous ces cas
s’est faite sur des listes informatiques imprimées produites par l’ordinateur
central. Puis, le travail a été effectué et corrigé au terminal. Jack Cochrane
a pris cette responsabilité. Il a commencé d’abord par le Nouveau Testament (25%
du texte biblique), puis ce fut l’Ancien Testament (75%).
C’est ainsi qu’en 1987, nous
avons pu publier la « Concordance Index du Nouveau Testament ». Ce
n’est qu’en 1998, 18 ans plus tard après la première concordance, que nous
avons pu offrir l’ensemble des 3 concordances bibliques : 1. selon les
mots français; 2. selon les mots hébreux; 3. selon les mots grecs, avec
chacun des mots français reliés soit à un mot hébreu, soit à un mot grec par des
renvois numériques, les Numéros Cochrane.
Les usagers de nos
instruments d’étude qui désirent scruter les Saintes Écritures peuvent ainsi
faire le rapprochement avec les mots originaux et, par le fait même, avec les
textes bibliques. Peu importe leur niveau de connaissance de la Bible et des
langues anciennes, ils peuvent ainsi obtenir la plus grande exactitude possible
des textes originaux utilisés par Louis Segond pour la traduction de la Bible 1910,
revue en 1975, dénommée maintenant la Bible Nouvelle Édition de Genève 1979
(NEG79).
À suivre...
Anita DeMers
Ø Extrait du blogue du site web des DEQ
Les NUMÉROS COCHRANE vs LES NUMÉROS STRONG
Ce que les
instruments d’étude des DEQ vous donnent de plus
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