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lundi 30 septembre 2019


HISTORIQUE DES DISTRIBUTIONS ÉVANGÉLIQUES DU QUÉBEC
NAISSANCE D’UNE NOUVELLE MAISON D’ÉDITION - POST # 6

En même temps qu’apparaissait sur le marché notre Concordance de la Bible, la première complète en français au monde, nous réfléchissions à l’idée de mettre sur pied une nouvelle maison d’édition.

Pourquoi faire cela quand il y a déjà des centaines d’éditeurs de par le monde ? L’intention de Jack Cochrane et de Germain Chouinard était de produire d’autres instruments d’étude de la Bible. La concordance n’était que la première étape d’un grand projet qu’ils avaient en tête. Leur premier objectif était de laisser la Bible s’expliquer par elle-même. Pour eux, la Bible est la seule source infaillible de connaissance sur Dieu. C'est par elle que nous pouvons connaître sa nature, ses sentiments, ses qualités, ses désirs, ses intentions.

C'est par la Bible que nous apprenons ce que Dieu a fait par le passé, ce qu'il fait présentement et ce qu'il va faire dans l'avenir. C'est par la Parole de Dieu que nous prenons connaissance de l’amour de Dieu, de sa grâce et comment entrer en relation avec lui. Puisque l'infaillibilité et l'autorité de la Bible résident dans le texte biblique lui-même, et non dans l’utilisation que nous en faisons ni dans notre compréhension souvent bien imparfaite, il est primordial de sonder objectivement les Écritures pour découvrir ce que Dieu a révélé au sujet de lui-même et ce qu’il attend de nous.

Le deuxième motif était de pouvoir gérer nous-mêmes la production et la distribution de tels instruments dans le monde. Il nous a semblé que la meilleure solution était de mettre sur pied notre propre maison d’édition.



Le mandat de faire toutes les démarches appropriées pour mettre en œuvre ce grand projet m’avait été confié. Au début de chaque jour, avant que mon mari ne parte pour son travail à l’université, nous établissions ensemble les tâches à accomplir durant la journée. Je devais faire les appels téléphoniques nécessaires, prendre les renseignements, faire venir la documentation requise sur les différents modes d’incorporation, les lois, les taxes de vente, les retenues à la source, etc. Il y avait aussi les comptes bancaires commerciaux, les différentes monnaies, les taux de change, les multiples modes de paiement, les produits d’emballage, les modes de transport, les exportations, les exigences de la poste, et ainsi de suite.

Durant la journée, je compilais tous les renseignements et, le soir, quand les enfants étaient couchés, mon époux et moi analysions les informations recueillies et prenions les décisions appropriées. Aussi, nous établissions les prochaines étapes à faire pour le lendemain. C’était la routine que je suivais régulièrement, jusqu’au jour où nous avons reçu du gouvernement fédéral les documents officiels attestant que les Distributions Évangéliques du Québec existaient en tant que maison d’édition incorporée et sans but lucratif. Quelle victoire!

Nous avons donné à cette nouvelle entreprise une structure décentralisée et flexible afin de réduire au maximum les dépenses. Le désir des fondateurs était d’investir principalement dans la production d’instruments d’étude biblique. Chaque cellule de travail accomplissait sa tâche à distance, séparément, dans son propre milieu de vie, pour ensuite communiquer par internet avec les autres cellules selon les besoins. À l’époque, ce mode de fonctionnement en nuage de l’entreprise n’était pas encore adapté au monde des affaires. Ce type d’organisation s’est néanmoins avéré un excellent moyen d’économiser espace, temps et argent.

Jack Cochrane, Germain et moi avons été les premiers officiers et administrateurs de la nouvelle société. Peu de temps après, nous avons été rejoints par Yolande et Yvon Turcotte; ils avaient financé le projet de la concordance et étaient aussi désireux que nous de servir le Seigneur par ce ministère. Nous partagions souvent des projets que nous avions à cœur de réaliser. Notre plus cher désir était que, grâce à nos instruments, les Saintes Écritures soient mieux comprises et mieux enseignées. Les idées à explorer ne manquaient pas surtout avec les ordinateurs qui devenaient de plus en plus performants.

À suivre...

Anita DeMers

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lundi 16 septembre 2019


HISTORIQUE DES DISTRIBUTIONS ÉVANGÉLIQUES DU QUÉBEC
UNE PREMIÈRE MONDIALE À L’AUBE DE L’INFORMATIQUE - POST # 5

L’année 1979 tirait à sa fin lorsque Logidec nous a fait parvenir la première version de notre concordance biblique en français, photocomposée par ordinateur. Nous tenions enfin dans nos mains cet ouvrage auquel nous avions rêvé et travaillé pendant des années.

Jack Cochrane aurait bien aimé réunir tout de suite les mots français aux mots hébreux et grecs correspondants, mais cela aurait retardé de plusieurs années encore la publication de notre instrument d’étude biblique; le travail d’appariement aurait été trop long. Depuis quelques années déjà, beaucoup de gens attendaient avec impatience cet outil qui allait être offert pour la première fois dans le monde francophone.

Nous sommes allés porter cet exemplaire unique et précieux de la concordance chez l’imprimeur pour qu’il en fasse un tirage de plusieurs milliers de copies imprimées. Par la suite, tout le lot fut expédié à une entreprise professionnelle pour qu’elle relie chacun des volumes à la main en utilisant une colle spéciale utilisée pour les volumes de bibliothèque; cette colle avait la réputation d’être résistante aux insectes et de demeurer flexible.



Simultanément à l’imprimerie, nous avons préparé et expédié par la poste des dizaines de milliers d’affiches et de dépliants publicitaires pour annoncer notre première mondiale. La publicité a été expédiée à des gens et à des organismes dans tous les milieux religieux autour de nous et à travers le monde, y compris au Vatican. Les commandes en provenance de plusieurs pays francophones ne tardèrent pas à entrer.

Image de la concordance et une photo de la première commande reçue. 
Elle provenait d'une librairie de Nouméa en Nouvelle Calédonie.

Finalement, les premières copies imprimées et reliées de notre chef-d’œuvre nous sont parvenues au début du printemps suivant. Son lancement a eu lieu à Sherbrooke, lors de la collation des grades de l’Institut Biblique Béthel. Je me suis mise rapidement à l’œuvre pour répondre aux nombreuses commandes de tous ceux et celles qui désiraient se procurer l’unique concordance biblique complète en français. J’ai dû donner ma démission comme infirmière en milieu hospitalier. Nous avions déjà 2 enfants et un troisième s’annonçait. Il a vu le jour en même temps que nous mettions sur pied la maison d’édition, les Distributions Évangéliques du Québec (DEQ).

Avoir un travail à la maison m’a permis de m’occuper de ma famille tout en veillant aux expéditions. Durant les mois qui ont suivi, des dizaines de milliers de copies de notre Concordance de la Bible en français se sont retrouvées dans plus de 70 pays dans le monde, prenant parfois jusqu’à 9 mois pour se rendre à destination. On nous a raconté que certaines églises africaines organisaient une fête pour célébrer leur arrivée. L’imprimeur, le relieur et nous ne suffisions pas à répondre à la forte demande.

La tâche la plus ardue était de préparer les expéditions outremer. Il fallait emballer chaque volume séparément dans un carton rigide et protecteur, puis les regrouper par paquet de 10 dans une boîte rigide et bien ficelée elle aussi. Pour avoir droit au meilleur prix de la poste pour nos expéditions, chaque colis de 26 kg devait être inséré dans un sac en toile pesant à lui seul 1 kg. Nous avions le sentiment que ces sacs, puant et poussiéreux, avaient déjà fait le tour du monde plusieurs fois dans les cales des bateaux.





Heureusement que mon fils aîné, jeune adolescent, tout en voulant se rendre utile, m’aidait souvent et de bon cœur. Durant ses congés scolaires, il se mettait au recrutement auprès de ses copains pour venir l’aider aux emballages. Après avoir fait quelques appels téléphoniques et une petite course dans le quartier, d’autres ados venaient le rejoindre à pied ou en bus pour participer à la corvée. C’était comme une grande fête pour eux.

Je nommais mon fils contremaître; lui, il motivait ses amis et surveillait les opérations. Il leur disait en riant : « Ma mère n’est pas difficile; elle exige juste l’excellence! » Moi, je leur procurais des breuvages, des gâteries et, souvent, de la bonne pizza. Tous ces jeunes étaient heureux de se retrouver ensemble et de se sentir utiles tout en s’amusant.

À suivre...

Anita DeMers

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