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samedi 7 octobre 2017

CHAPITRE 12  LA PREMIÈRE GUERRE MONDIALE ET LA GRANDE DÉPRESSION POST #2 : LE PLUS PETIT PAYS DU MONDE...

Mussolini fut élu président du Royaume d’Italie en 1922. Il se considérait le chef providentiel ayant toutes les qualités requises pour gérer le pays en maître. Il imposa un régime politique dont il était le fondateur : le « fascisme », un système autoritaire, antisocial et antisyndical. Opposées à la démocratie et aux droits de la personne, la virilité et la rudesse des hommes étaient valorisées; on ne réservait aux femmes qu’un rôle maternel. Selon lui, les plus faibles devaient être soumis aux plus forts. Aussi, il ne reconnaissait pas l’égalité des sexes, des races et des peuples. Quelques années plus tard, le « nazisme » poussait à l’extrême ces idées racistes et discriminatoires.

En 1929, des négociations ont été entreprises entre Mussolini et Pie XI. Le pape désirait que le Vatican ait son territoire et qu’il soit un état indépendant. Depuis la perte des États pontificaux et la victoire de l’Italie sur les zouaves, le Vatican ne possédait aucun territoire à lui. Sans un pays à gouverner, le pape ne pouvait pas exercer de rôle politique auprès des autres États du monde.

Des accords bilatéraux ont été signés à Latran entre le gouvernement fasciste de Mussolini et la papauté. Pie XI a obtenu la souveraineté sur l’État du Vatican, un territoire enclavé de 0,44 km2 dans la ville de Rome. Le pape obtenait du même coup un statut légal qui permettait au St-Siège de faire partie des institutions internationales. Avec ses 804 habitants (2017), l’État du Vatican est toujours le plus petit pays du monde.


Voici quelques autres clauses importantes de ce concordat religieux :
-          L’Italie a remis au Vatican une généreuse contribution financière en compensation pour la perte des États pontificaux;
-          L’Italie s’engageait à assurer la protection du Vatican;
-          Le catholicisme fut déclaré la religion officielle de l’Italie;
-          L’État italien avait un droit de regard sur la nomination des évêques, en particulier ceux de Rome;
-          Les évêques devaient prêter serment de fidélité au chef d’Italie;
-          L’Église accordait son soutien au gouvernement fasciste de Mussolini, que le pape considérait comme « un envoyé, un protégé de la divine Providence ».

Anita DeMers

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Maquette de la Cité du Vatican - fr.wikipedia.org

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