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dimanche 3 décembre 2017

CHAPITRE 15  LA SECONDE GUERRE MONDIALE

POST #2 : LES TRAINS DE LA VIE 


La guerre avait laissé aussi en Allemagne, en Autriche et en Hongrie, des centaines de milliers d’enfants orphelins. Pour leur porter secours, des gens de la Croix-Rouge ont élaboré un projet humanitaire et audacieux : faire accueillir et héberger ces orphelins de l’ennemi par des gens de cœur des Alliés qui avaient connu, eux aussi, les horreurs de la guerre.

Pendant 5 ans, près de 200 000 enfants des pays vaincus ont été  recueillis par de modestes familles de France, de Belgique, d’Angleterre, de Hollande et d’ailleurs en Europe. Ces mêmes trains qui avaient servi à emmener des milliers de Juifs dans les camps de la mort pour les exterminer, allaient maintenant servir à conduire ces orphelins vers des familles généreuses prêtes à les accueillir au sein de leur foyer. On a surnommés ces convois ferroviaires les « trains de la vie ».

Les frais de transport ont été assumés par l’Allemagne. Les Croix-Rouge de chacun des pays impliqués dans cet élan de générosité ont assuré la bonne marche des opérations en fournissant le personnel infirmier et les soins médicaux requis sur chacun de ces trains, à l’aller comme au retour.



Durant la Première Guerre mondiale 1914-18, il y a eu aussi des fraternisations entre soldats ennemis. La « TRÊVE DE NOËL » est l’expression utilisée pour décrire ces cessez-le-feu spontanés qui avaient lieu dans les tranchées, pendant la période de Noël et du Réveillon entre les troupes allemandes, britanniques  et françaises, en particulier celles entre les troupes britanniques et allemandes stationnées le long du front de l’ouest en 1914. En 1915, il y a eu une trêve de Noël similaire entre les troupes allemandes et françaises. Comme le disaient les anges à la naissance de Jésus : « Gloire à Dieu au plus haut des cieux! Et paix sur la terre aux hommes qu’Il aime. »

Photo d'une trève de Noël

Le 10 décembre 1915, après une de ces trêves en Artois, le caporal français Louis Barthas écrivait dans son carnet de guerre :

« Qui sait ! Peut-être un jour sur ce coin de l’Artois on élèvera un monument pour commémorer cet élan de fraternité entre des hommes qui avaient l’horreur de la guerre et qu’on obligeait à s’entretuer malgré leur volonté. »

En 2005, Christian Carion a réalisé le film JOYEUX NOËL qui raconte l’histoire d’une de ces trêves. 


En septembre 2015, selon le souhait du caporal Louis Barthas, la communauté urbaine d’Arras érigeait à Neuville-Saint-Vaast le Monument des fraternisations.

Documentaire complet d’André Melançon sur les « trains de la vie » : https://www.youtube.com/watch?v=KkrAL7wBOV0 (non disponible)
NOTE: La vidéo complète mise 
sur YouTube incluait du contenu de Radio Canada qui l'a bloquée pour des raisons de droits d'auteur. 


Pour voir un extrait du documentaire d’André Melançon sur les « trains de la vie » : https://www.youtube.com/watch?v=wA-33lIhXeY

Information sur le Monument des fraternisations à Neuville-Saint-Vaast :http://www.nord-ouest.com/noel14/noel14.pdf

Un film de Noël à écouter : 

JOYEUX NOËL de Chistian Carion (2005)

Durée 115 minutes, évalué à 7.8/10

Anita DeMers


Pour se procurer le livre :
-          En Amérique du Nord : http://www.deq.ca/fr/publications/imprimes_coffrets/index~p4.html-          En Europe : dans les librairies de La Maison de la Bible; on peut également réserver dans les librairies chrétiennes de la CLC France.

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