TRADUIRE

dimanche 14 juillet 2019


HISTORIQUE DES DISTRIBUTIONS ÉVANGÉLIQUES DU QUÉBEC 
UNE PREMIÈRE MONDIALE À L’AUBE DE L’INFORMATIQUE -- POST # 3

Pendant que Jack Cochrane explorait les diverses options pour déterminer quelle version de la Bible française nous allions utiliser pour notre projet de concordance biblique, Germain Chouinard et moi étions à la recherche de financement pour réaliser ce grand défi. Nous en parlions autour de nous.

Un jour, on nous a présenté un jeune couple chrétien, Yvon et Yolande Turcotte, des gens d’affaires avangardistes. Tout comme nous, ils étaient passionnés par les nouvelles technologies qui permettaient de repousser les connaissances humaines et les limites ultimes de la faisabilité. Ils étaient intéressés à investir dans le projet de concordance biblique et désiraient obtenir plus d’informations sur les modalités de financement.



Après leur avoir expliqué les grandes lignes du projet, Germain leur a parlé de la contribution financière et des risques potentiels : « Nous allons fournir l’expertise professionnelle et vous, les fonds. Nous n’avons rien pour vous garantir le prêt. Si l’aventure s’avère être un succès, vous serez remboursés; sinon ce sera une perte pour vous. » Yvon a demandé combien d’argent nous avions besoin. Il fallait 50 000 $. À cette époque, cela représentait un investissement de plus de 200 000 $ comparé à aujourd’hui. Après s’être assuré de l’impact que cette concordance biblique aurait sur l’étude de la Bible dans le monde francophone, Yvon et Yolande ont accepté d’investir.

Nous étions convaincus que, après la Bible elle‑même, la concordance biblique serait le livre le plus utilisé pour consulter les Saintes Écritures. Yvon a ajouté : « Cet argent, je le sème dans l’oeuvre de Dieu, et je Lui demande de le faire fructifier. » Dans les années qui ont suivi, leur commerce a prospéré grandement, au point d’en faire des envieux! Dieu avait répondu à leurs prières et aux nôtres.

Entre-temps, la Société Biblique de Genève nous autorisait à utiliser leur texte de la Bible Louis Segond 1975, devenue plus tard la « Nouvelle Édition de Genève » ou la NEG79. Nous étions heureux de voir la rapidité avec laquelle les difficultés s’aplanissaient devant nous. Ce grand défi d’une concordance de la Bible élaborée par ordinateur allait pouvoir enfin débuter.

Les gens du Service informatique étaient ravis à l’idée de faire profiter toute la communauté universitaire de l’expertise qu’ils acquerraient en manipulant des textes plutôt que des colonnes de chiffres sans fin. Germain et Jack, eux-mêmes des employés de l’université, allaient pouvoir piloter les informaticiens dans les choix à faire tout en exécutant certaines tâches particulières comme de séparer les mots identiques mais n’ayant pas le même sens (ex. : avocat – le fruit, avocat – la personne de loi).

Notre concordance de la Bible allait contenir une liste alphabétique de tous les mots significatifs de la Bible, avec la référence de chacun (livre, chapitre et verset) ainsi qu’une partie du contexte entourant le mot. Cet instrument allait permettre de trouver une référence biblique facilement. En se souvenant d’un ou deux mots, il serait possible de retrouver un verset. Que le mot soit un thème ou un personnage, un nom commun ou un nom propre, la concordance deviendrait un outil précieux pour faire des recherches dans le texte biblique. C’était le début d’une grande victoire.

À suivre...

Anita DeMers

POUR SE PROCURER « VÉRITÉS...MENSONGES » OU « MES PAS SUR LA PLAGE » :

POUR LIRE ET RELIRE LES POSTS PRÉCÉDENTS :
- Sur la page 1 Facebook à https://www.facebook.com/pg/leseditionsdeq/

AUTRE PAGE FACEBOOK DES ÉDITIONS DEQ À CONSULTER :