HISTORIQUE DES DISTRIBUTIONS ÉVANGÉLIQUES DU QUÉBEC
UNE PREMIÈRE MONDIALE À L’AUBE DE
L’INFORMATIQUE -- POST # 3
Pendant que Jack Cochrane explorait les diverses
options pour déterminer quelle version de la Bible française nous allions
utiliser pour notre projet de concordance biblique, Germain Chouinard et moi
étions à la recherche de financement pour réaliser ce grand défi. Nous en
parlions autour de nous.
Un jour, on nous a présenté un jeune couple
chrétien, Yvon et Yolande Turcotte, des gens d’affaires avangardistes. Tout
comme nous, ils étaient passionnés par les nouvelles technologies qui permettaient
de repousser les connaissances humaines et les limites ultimes de la
faisabilité. Ils étaient intéressés à investir dans le projet de concordance biblique
et désiraient obtenir plus d’informations sur les modalités de financement.
Après leur avoir expliqué les grandes lignes
du projet, Germain leur a parlé de la contribution financière et des risques
potentiels : « Nous allons fournir l’expertise professionnelle et vous,
les fonds. Nous n’avons rien pour vous garantir le prêt. Si l’aventure s’avère
être un succès, vous serez remboursés; sinon ce sera une perte pour vous. » Yvon
a demandé combien d’argent nous avions besoin. Il fallait 50 000 $. À
cette époque, cela représentait un investissement de plus de 200 000 $
comparé à aujourd’hui. Après s’être assuré de l’impact que cette concordance
biblique aurait sur l’étude de la Bible dans le monde francophone, Yvon et
Yolande ont accepté d’investir.
Nous étions convaincus que, après la Bible
elle‑même, la concordance biblique serait le livre le plus utilisé pour consulter
les Saintes Écritures. Yvon a ajouté : « Cet argent, je le sème dans
l’oeuvre de Dieu, et je Lui demande de le faire fructifier. » Dans les années
qui ont suivi, leur commerce a prospéré grandement, au point d’en faire des
envieux! Dieu avait répondu à leurs prières et aux nôtres.
Entre-temps, la Société Biblique de Genève
nous autorisait à utiliser leur texte de la Bible Louis Segond 1975, devenue
plus tard la « Nouvelle Édition de Genève » ou la NEG79. Nous étions heureux de
voir la rapidité avec laquelle les difficultés s’aplanissaient devant nous. Ce
grand défi d’une concordance de la Bible élaborée par ordinateur allait pouvoir
enfin débuter.
Les gens du Service informatique étaient ravis
à l’idée de faire profiter toute la communauté universitaire de l’expertise qu’ils
acquerraient en manipulant des textes plutôt que des colonnes de chiffres sans
fin. Germain et Jack, eux-mêmes des employés de l’université, allaient pouvoir piloter
les informaticiens dans les choix à faire tout en exécutant certaines tâches particulières
comme de séparer les mots identiques mais n’ayant pas le même sens (ex. : avocat
– le fruit, avocat – la personne de loi).
Notre concordance de la Bible allait
contenir une liste alphabétique de tous les mots significatifs de la Bible,
avec la référence de chacun (livre, chapitre et verset) ainsi qu’une partie du
contexte entourant le mot. Cet instrument allait permettre de trouver une
référence biblique facilement. En se souvenant d’un ou deux mots, il serait possible
de retrouver un verset. Que le mot soit un thème ou un personnage, un nom
commun ou un nom propre, la concordance deviendrait un outil précieux pour
faire des recherches dans le texte biblique. C’était le début d’une grande
victoire.
À suivre...
Anita DeMers
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