CHAPITRE 3 : LA PUISSANCE DE LA MORT NE POURRA RIEN CONTRE MON ÉGLISE
Après l’ascension de
Jésus-Christ au ciel et la descente du St-Esprit sur les disciples, les
discours de l’apôtre Pierre ont amené plusieurs personnes à croire en Jésus, le
Sauveur annoncé depuis longtemps dans les Saintes Écritures. En peu de temps,
l’Église de Jérusalem comptait 15 000 à 20 000 chrétiens, hommes, femmes et enfants.
Les chefs religieux
ne voyaient pas d’un bon œil cette nouvelle croyance qui ébranlait leur
prestige. Ils avaient fait mettre à mort leur chef Jésus avec l’espérance
d’étouffer le mouvement, mais en vain. Ils ont déclenché des persécutions en
les intensifiant et les multipliant rapidement. Pour fuir l’oppression,
plusieurs chrétiens de Jérusalem ont déménagé dans d’autres villes du pays. Ils
ont continué à témoigner autour d’eux de la Bonne Nouvelle du salut en
Jésus-Christ et de la promesse d’une vie meilleure dans l’au-delà.
Puis, ce fut au tour
de l’empereur romain Néron d’accuser les chrétiens d’avoir mis le feu à la
ville de Rome alors qu’il avait allumé l’incendie lui-même. Les Romains
décidèrent d’éliminer tous ceux et celles, juifs et chrétiens, qui ne voulaient
pas se soumettre à leur autorité, rendre un culte à l’empereur et à leurs
dieux. Des milliers de chrétiens, comme Jacques, Pierre et Paul, ont connu une
mort violente. La ville de Jérusalem a été rasée et le temple détruit pour ne
laisser qu’un seul mur de fondation, appelé aujourd’hui « le mur des Lamentations ».
Malgré les persécutions, l’Église de Jésus-Christ continuait de grandir.
Pour commander :