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dimanche 3 février 2019


CHAPITRE 21 : CONFLITS INTERGÉNÉRATIONNELS,
POST #3 – LE SUICIDE, UNE ÉPIDÉMIE.

Il y aurait, sur notre belle planète, plus de 800 000 personnes qui se suicident chaque année selon un rapport de l’Organisation mondiale de la Santé publié en 2014, soit un décès toutes les 40 secondes. Et, les tentatives seraient 25 fois plus nombreuses encore que les suicides eux-mêmes selon l’Association québécoise de prévention du suicide. Pourquoi toutes ces pertes de vies humaines?  Ces pauvres gens n’arrivent plus à savourer le moment présent et sont préoccupés par leur avenir. Ils ne voient aucun espoir ni en ce monde ni en la vie future dans l’au-delà.



Il y a dans notre société beaucoup d’individualisme, d’égocentrisme et de solitude. En apparence, les gens suicidaires ont souvent l’air heureux, mais ils cachent leur détresse, ne sachant plus à quoi s’adonner ni à qui s’adresser pour retrouver le bonheur. C’est alors qu’ils élaborent des plans pour mettre fin à leur vie et en finir avec la souffrance constante. Ils deviennent des naufragés spirituels en ne croyant plus que Dieu peut les aider.

Pourtant on retrouve dans la Bible plein de paroles encourageantes. Le livre des Psaumes (139.15-16) dit : « Mon corps n’était pas caché devant toi lorsque j’ai été fait dans le secret, tissé dans les profondeurs de la terre. Je n’étais encore qu’une masse informe, mais tes yeux me voyaient, et sur ton livre étaient inscrits tous les jours qui m’étaient destinés avant qu’un seul d’entre eux n’existe. » Quand plus rien ne va dans notre vie, nous avons le privilège de crier notre détresse à Dieu. « ... C’est le Dieu d’éternité, l’Éternel, qui a créé les extrémités de la terre. Il ne se fatigue pas, il ne s’épuise pas. Son intelligence est impénétrable. Il donne de la force à celui qui est fatigué et il multiplie les ressources de celui qui est à bout. Ésaïe 40.28-29 » « Ceux qui se confient en l’Éternel renouvellent leur force. Éphésiens 2.8 »

Selon les Écritures, il existe chez l’être humain un ADN spirituel qui nous attache à Dieu. Dans Genèse 1.26 à 27, il est écrit : « Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance (...). Dieu créa l’homme à son image, il le créa à l’image de Dieu, il créa l’homme et la femme. » On peut tous constater que cela est vrai, car l’intelligence humaine est bien différente de celle des animaux par sa capacité à penser et à créer. Salomon a écrit dans l’Ecclésiaste 3.11 : « Il [Dieu] a même mis dans le cœur [de l’être humain] la pensée de l’éternité, même s’il ne peut pas comprendre [toute] l’œuvre que Dieu accomplit, du début [jusqu’]à la fin. »

Blaise Pascal, célèbre mathématicien et inventeur de la calculatrice Pascaline, disait qu’il y a dans le cœur de l’être humain un gouffre sans fond que Dieu seul peut combler, mais que l’homme essaye vainement de le remplir par toutes sortes d’autres choses qu’il trouve autour de lui (voir le texte intégral en bibliographie). Le travail, la famille, le sport, la connaissance intellectuelle, les activités sociales et la religion donnent de la satisfaction et de la valorisation intérieures, mais ne remplaceront jamais le besoin d’avoir une communion personnelle avec notre créateur. Les boissons fortes, les drogues puissantes, le sexe,  l’internet, les réseaux sociaux, les médias, les voyages et les vacances, aussi agréables soient-ils, n’arriveront jamais également à combler ce vide infini qui a la dimension de Dieu.

« ... [Jésus-]Christ est mort, bien plus, il est ressuscité, il est à la droite de Dieu et il intercède pour nous! Qui nous séparera de l’amour de Christ? Serait-ce la détresse, l’angoisse, la persécution, la faim, le dénuement, le danger ou l’épée? (...) En effet, j’ai l’assurance que ni la mort, ni la vie, ni les anges, ni les dominations, ni le présent, ni l’avenir, ni les puissances, ni la hauteur, ni la profondeur, ni aucune autre créature ne pourront nous séparer de l’amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ notre Seigneur. » Romains 8.34-35,38-39

Anita DeMers

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Bibliographie additionnelle :
Pensées de Blaise Pascal, Chapitre X, Section VII, paragraphe 425, page 92, 1897, Paris, Léon Brunschvicg, éditeur.

Texte intégral de Pascal : « (...) il y a eu autrefois dans l’homme un véritable bonheur, dont il ne lui reste maintenant que la marque et la trace toute vide et qu’il essaye inutilement de remplir de tout ce qui l’environne, recherchant des choses absentes le secours qu’il n’obtient pas des présentes, mais qui en sont toutes incapables parce que ce gouffre infini ne peut être rempli que par un objet infini et immuable, c’est-à-dire que par Dieu même. Lui seul est son véritable bien. Et depuis qu’il l’a quitté c’est une chose étrange qu’il n’y a rien dans la nature qui n’ait été capable de lui en tenir la place, (...) »